Félicitations à notre moursois Baptiste Reynet qui va disputer aujourd’hui son 100ème match en Ligue 1 !
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https://www.youtube.com/watch?time_continue=80&v=WbesHT3FU9g
Son interview pour le DFCO :
Quand le jeune Baptiste Reynet est arrivé au DFCO en 2011, pouvait-il penser à ce destin ?
Honnêtement, non. C’était déjà une fierté de rejoindre un club professionnel et d’être en concurrence avec Baba Tchagouni pour être second gardien. Le destin en a voulu autrement et j’ai pu jouer à la place de Jean-Daniel Padovani. Ces débuts en Ligue 1, alors que j’arrivais de CFA, restent gravés en moi. Me retrouver avec 100 matchs de Ligue et 115 de Ligue 2, j’en suis content, mais je ne compte pas m’arrêter là.
Tu as vu grandir le club. Comment juges-tu l’évolution du DFCO ?
Je l’ai connu pour sa première saison de Ligue 1. Beaucoup de choses ont évolué. Notamment le stade, qui est devenu plus « type Ligue 1 ». Au niveau du public, on sent que ça commence à prendre, l’équipe est soutenue. Au niveau des infrastructures, c’est de plus en plus professionnel. Le staff va chercher des idées pour progresser lui-même et faire progresser le club. C’est bien pour la ville de Dijon, car la Ligue 1 offre un bel éclairage.
Et personnellement, quel regard portes-tu sur ton évolution ?
A l’approche de mes matchs et sur le terrain, je me sens beaucoup plus à l’aise et beaucoup plus serein. J’arrive à mieux gérer certains moments, à mieux gérer mes émotions. Grâce à Laurent Weber, j’ai pris conscience de certaines choses et m’a fait progresser. Je suis devenu beaucoup plus bosseur. Nous sommes toujours dans la recherche de nouveautés.
Au DFCO, tu as connu plus de bons que de mauvais moments. Quel est le plus marquant ?
J’ai connu beaucoup de bons moments ici. Ça avait mal commencé avec la descente lors de la première saison… J’avais été touché, ça m’a fait mal car on m’avait donné ma chance en Ligue 1. Grâce au nouveau staff, on a pu se remettre dans le droit chemin. En Ligue 2, on n’était jamais loin de la montée. Ensuite il y a eu de très bons moments avec l’accession en Ligue 1 et le maintien la saison suivante. La montée est un moment fort car j’avais comme une dette envers le club. J’avais à cœur de participer à la remontée. Mais le maintien était plus fort émotionnellement.
D’où vient ce fameux chant de la victoire ?
C’est Stéphane Jobard qui l’avait inventé en s’inspirant du « Pilou-Pilou » du RC Toulon. Et comme j’aime le rugby, il me l’avait légué. Cela va faire deux ans que je m’en occupe, donc c’est toujours rigolo de le faire. Et surtout, c’est bon signe quand je chante !